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 Only A Vampire Can Love Forever

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Mariah
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MessageSujet: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime15th Août 2008, 10:42 pm

Fanfiction à la saveur Twilight & Panic at the Disco. haha. xD


Dylan Newton a entraîné sa famille à Forks, ville pluvieuse de l'état de Washington. Pourquoi? Parce que lui et sa femme rêvent d'une vie en plein air. Bon choix de domicile : le frère de Dylan possède une boutique de plein air à Forks.
Seulement, leurs filles ne sont pas des plus ravies de revenir à l'endroit où elles ont passé leur premières années. Elles s'accrochent donc à leur ami d'enfance : un indien Quileute qui vit dans une réserve non loin de chez elles.
La situation sera chamboulée par la rentrée au lycée et par les rencontres qu'elles y feront. Une famille semble s'imposer dans cette petite ville, mais à quel point le clan Cullen pourra-t'il changer la vie des deux adolescentes?
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Angelus

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MessageSujet: Re: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime15th Août 2008, 11:27 pm

Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime16th Août 2008, 12:42 am

Même réaction que Marie Smile
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MessageSujet: Re: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime16th Août 2008, 12:47 am

^^ hihi
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MessageSujet: Re: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime16th Août 2008, 10:27 am

Only A Vampire Can Love Forever ScreenShot009



Chapitre 1
Retrouvailles

Il pleut encore, à Forks.
C'était un record, jamais je n'aurais cru possible qu'il pleuve un mois sans répit dans un endroit sur terre. Pourtant, j'ai soigneusement compté les jours – qu'y a-t-il d'autre à faire ici, de toute façon? – et aujourd'hui, je fête le trente-unième jour de mauvais temps.
Je suis arrivée il y a quelques temps, il y a quarante jours, maintenant. Mes parents sont maniaques de plein air et ils en avaient assez des buildings et du ciment de Phoenix. Résultat : on a atterri ici, dans cette petite ville minable où tout est trop vert et trop humide. Voir un bout de ciel bleu est un évènement exceptionnel, ici. Mon père, Dylan Newton, a un frère qui habite ici et qui n'arrête pas de vanter les joies de la région. En plus mon oncle possède une boutique d'articles de plein air. Rasoir. Je sais.
Un anniversaire de température n'a rien d'amusant. La preuve, je suis enfermée dans ma chambre depuis ce matin. Premièrement parce que ma sœur Claire n'est pas là, elle est partie à Port Angeles avec notre mère, Sophia. Normalement, maman travaillait avec mon père, dans le petit hôpital de Forks. Elle était infirmière et lui médecin généraliste. Nous habitons donc une jolie maison, en lisière du bois. Pas trop grande ni trop petite, juste parfaite et sympathique. Il ne me manquait qu'une chose : le soleil de l'Arizona.
Je n'étais pas tellement triste de déménager car là-bas, je n'avais pas d'amis. Les gens me considèrent comme un peu bizarre et n'arrivent pas à comprendre pourquoi je le suis. Je ne peux pas leur en vouloir, je n'y arrive pas moi-même!
En partant, j'avais tout ce dont j'ai besoin : mes parents, ma sœur et mon ordinateur portable! Sauf qu'en arrivant ici, dans ce village de nuls, on a appris que l'accès à internet était compliqué et ne pouvait être effectué partout. Je me retrouve donc avec un ordinateur pas branché au web. Je ne sais toujours pas ce que je vais faire. Les cours commencent dans moins d'une semaine, ça m'occupera, c'est certain. Je suis en dernière année et ma sœur a un an de moins que moi.
Fatiguée de ne rien faire, je me levai de mon lit et sortis de ma chambre. La maison était vide puisque mon père travaillait en ce magnifique dimanche pluvieux. Je décidai de mettre le nez dehors malgré la pluie et enfilai un manteau de pluie. Dehors, il faisait froid. Je ne pus m'empêcher de penser qu'à Phoenix, je serais habillée d'une manière complètement différente. Je sautai dans ma voiture – une petite Golf noire – et filai vers la boutique de mon oncle. Avec un peu de chance, mon cousin Mike serait de service aujourd'hui et on pourrait discuter quelques instants.
Je me garai juste devant l'endroit et y entrai : c'était désert. Il faut dire que c'était difficile de planifier des activités en plein air par ce temps.

- Mariah, salut! me lança Mike de l'arrière de la boutique. Quoi de neuf?
- Pas grand-chose, répondis-je en soupirant. Il n'y a rien à faire, ici.

Il éclata de rire et haussa les épaules. Il savait bien que j'avais raison, sauf qu'il n'y avait rien qui pouvait améliorer notre situation. Il appela sa mère pour lui dire que c'était mort et il raccrocha quelques instants plus tard.

- Je dois rentrer, s'excusa t'il. Ma mère veut que je range ma chambre, puisque je suis payé à rien faire ici.

J'éclatai de rire avant de retourner dehors. La pluie avait cessé, mais je savais que ce n'était que temporaire : le ciel était toujours couvert de lourds nuages gris. C'est alors que me vint une idée : mon ami d'enfance, Jacob Black, habitait dans une réserve d'Indiens Quileute à quelques kilomètres d'ici. Je ne l'avais pas revu depuis notre arrivée. La dernière fois que nous avions passé du temps ensemble, nous avions dix ans. En sept ans, il avait eu le temps de changer!
C'est donc le cœur léger que je traversai Forks. J'ouvris mon autoradio et syntonisai ma chaîne de rock alternatif préférée. Jacob était plus jeune que moi, il avait le même âge que Claire. Je m'enfonçai dans les bois jusqu'à ce que je m'arrête devant une petite allée de terre foncée. Toujours en souriant, j'éteignis le contact et sortis.
L'air était lourd et c'était désagréable. J'avais l'impression d'être sur la lune et de peser des tonnes. Je marchai tranquillement jusqu'à la petite maison où Jacob habitait avec son père, Billy. Ce dernier était dehors, assis dans son fauteuil roulant. Il regardait paisiblement les arbres.

- Mariah? s'exclama t'il en me voyant. On m'a dit que vous étiez de retour en ville! Je me demandais si tu ne nous avais pas oubliés.
- Billy, comment pourrais-je vous oublier, toi et Jake? C'est impossible!

Il rit de bon cœur et moi aussi. Il me fit savoir que son fils était à l'intérieur, donc j'entrai. Je n'eus pas le temps de voir quoi que ce soit qu'un grand adolescent aux longs cheveux noirs se jetait sur moi pour me serrer dans ses bras. Jacob me dépassait de plusieurs centimètres. Il n'était plus un enfant, à présent. Il ressemblait à un homme. Il m'embrassa bruyamment sur le dessus de ma tête.

- Mariah! s'écria-t'il. Oh! Tu n'as presque pas changé! Je veux dire, tu es toujours aussi petite!
- C'est toi qui es devenu un géant fis-je remarquer en souriant. Et maintenant, laisse-moi respirer, je t'en prie.

Il s'écarta de moi mais garda ses mains fortes sur mes épaules fragiles. Je le détaillai sans retenue, je n'arrivais pas à croire que c'était mon petit Jacob qui se tenait devant moi. Il était grand, et ses nouveaux muscles étaient visibles sous sa peau foncée. Ses traits étaient plus adultes et son sourire blanc contrastait avec la couleur de sa peau.

- Tu es devenu un homme, dis-je comme une mère parlerait à son fils. Wow!
- Merci, rit-il. Avoir su, j'aurais évité de me raser le visage. Et toi, que deviens-tu?
- Une fille de dix-sept ans qui a dû emménager dans un village pourri et qui commencera le lycée dans quelques jours, soupirai-je.

Il me serra une autre fois contre lui, pour me rassurer.

- Tu t'y feras. Et sinon, tu n'auras qu'à venir faire un tour à La Push de temps en temps, non?
- Oui, acquiesçai-je. Oh, Jake, je suis tellement contente de te revoir!

Il me sourit de nouveau. Décidément, son bonheur était contagieux, car je ne ressentais plus du tout les effets néfastes de la température. Au contraire, j'avais l'impression que le soleil brillait.

- Tu veux rester dîner avec nous? Me proposa t'il.
- Quoi? m'affolai-je. C'est déjà l'heure du dîner?
- Oui, me répondit-il en riant de nouveau.

J'hochai la tête et soupirai. Je devais rentrer, sinon, Dylan se ferait un plaisir de me faire remarquer que j'avais manqué un repas. Et ça ne lui plaisait pas du tout. Jacob m'accompagna à ma voiture et me proposa de revenir le lendemain. Je n'acceptai pas tout de suite, de peur que ma mère aie prévu quelque chose. Il me laissa son numéro et je retournai au bercail. Comme je l'avais prédit, mes parents étaient là et quand j'entrai dans la maison, l'odeur de rôti de porc me confirma que j'allais avoir droit à une réprimande.

- Où étais-tu?

La voix de mon paternel me parvint de la salle à manger. Je retirai mes chaussures et mon manteau pour rejoindre ma famille à table. Le repas était déjà entamé et mon couvert dressé.

- J'étais chez les Black, répondis-je. Avant, je suis passé à la boutique pour voir Mike.
- Comment va Jacob? S'informa Claire en souriant.
- Il va bien. Il me dépasse d'une tête, et même plus.

J'allai à la cuisine me servir une part. Je n'avais pas tellement faim, mais ça m'occuperait un peu. Une fois de retour à table, j'écoutai les conversations. Ma mère raconta ses achats à Dylan et ma sœur parla aussi peu que moi. Après être sorties de table, nous fîmes la vaisselle et montâmes dans ma chambre.
J'adorais Claire. J'avais toujours eu besoin d'elle et je n'imaginais pas ma vie sans elle. Elle devinait chacune de mes émotions sans problème et c'était réciproque. Un seul regard et on se devinait. Parfois, le contact visuel n'était même pas obligatoire.

- Tu as l'air bizarre, me dit-elle en fouillant dans ma pile de disques.
- Je sais. Ça me fait bizarre de revenir ici. On est resté, quoi, huit ans ici? Ça ne me manquait pas.

Elle eut un demi-sourire : un sourire un peu triste. Elle inséra notre album préféré dans ma chaîne hi-fi et une musique rock emplit la pièce.

- Essaie de voir des bons côtés, me conseilla t'elle. Nous pouvons voir Mike plus souvent, et il y a Jacob, aussi.
- Tu as raison, admis-je. C'est peut-être la rentrée qui me met un peu de pression. Tant pis. Tu voudras venir chez Jake avec moi, demain?

Elle accepta, ravie. Nous passâmes la soirée à écouter de la musique en discutant de tout et de rien. C'est ce que j'aimais chez Claire : la simplicité de notre relation. Rien n'était compliqué avec elle et je pouvais tout lui dire.
Finalement, nous finîmes par nous endormir dans mon lit. Cette nuit là, je rêvai de Jacob et de mon passé ici.

°


Je me réveillai la première, j'ai toujours été lève tôt. Je retiens ça de mon père. Je descendis de mon lit, doucement, pour ne pas réveiller ma petite sœur qui dormait encore à poings fermés. J'allai directement à la salle de bain et pris une longue douche. J'aimais me retrouver sous le jet d'eau chaude. Le matin, comme en ce moment, ça me réveillait, me remettait les idées en place. Je ne buvais pas de café, j'avais donc besoin de quelque chose pour me rendre alerte. Par contre, quand je me glissais dans la douche le soir, l'eau chaude me rendait les paupières lourdes et je m'endormais aussitôt étendue.
Je me rendis en bas, à la cuisine, où Sophia se préparait à aller travailler.

- Bien dormi? s'informa t'elle.
- Oui, répondis-je.
- As-tu prévu de faire quelque chose, aujourd'hui?
- Oui, moi et Claire on va passer voir Jacob, pour rattraper le temps perdu.

Sophia sourit et hocha la tête. Elle termina de ramasser ses affaires et rejoignit mon père qui l'attendait dans la voiture.
Je flânai un peu dans la maison, observant le paysage par les fenêtres. Je m'assis en entendant Claire prendre sa douche à son tour. Notre canapé était confortable, comme le reste de notre ameublement. J'aimais vivre dans le confort, évidemment. Je comprenais donc mal comment Jacob pouvait être heureux dans sa minuscule maison en rondins. J'haussai les épaules et eut un sourire pour moi-même : Jake avait toujours été différent.
Ma sœur me rejoignit et nous mangeâmes ensemble. Nous sortîmes dehors et je ne pus m'empêcher de remarquer qu'il ne pleuvait pas, aujourd'hui. Je souris.
Une fois dans la voiture, Claire monta le volume de mon autoradio presque à son maximum. Elle faisait toujours ça, et ça ne m'agaçait pas. Nous chantâmes avec Tom Delonge et Marc Hoppus tout le long du trajet. Je voyais bien que Claire était enchantée de revoir Jacob, après tout, c'était normal. Nous avons passé notre enfance avec lui, je me souviens de tous les jeux que nous nous étions inventés. Notre préféré était celui des pirates. Nous descendions à la plage par un sentier du bois derrière chez lui et nous jouions à nous prendre pour des flibustiers de la pire espèce. Jacob était toujours le capitaine et nous trouvions cela injuste.
C'est en riant que j'engageai la voiture dans l'allée des Black. Je ne m'attendais pas à ce que notre ami soit debout si tôt, pourtant, il était sur le perron et il se précipita vers nous en nous voyant. Dès qu'elle fut sortie de la Golf, Jacob se jeta sur Claire pour l'étreindre. Je souris, attendrie.

- Tu es encore plus petite que ta sœur, soupira t'il en tapotant le dessus de la tête de Claire.
- Désolée, rit-elle en haussant les épaules. La prochaine fois, je porterai des talons hauts!

Nous nous dirigeâmes vers la plage. Les souvenirs nous submergeaient. Je m'assis sur le sol rocailleux, imitée par les deux autres.

- Vous m'avez manquées, dit Jacob. Ici, à La Push, je me suis bien fait quelques amis, mais ce n'était pas comme avec vous deux.
- Et moi, je ne me suis pas fait d'amis du tout, alors t'imagines combien je m'ennuyais plus que toi? Dis-je.

Je lui servis une grimace à laquelle il répondit par un sourire. Je le vis serrer la main de Claire dans la sienne et fit semblant de ne rien remarquer et regardai la mer qui se déchaînait plus loin. Je me demandai à quoi ma vie ressemblerait, ici. Puisque les distractions étaient moindres, je pourrais peut-être me concentrer plus sur mes études. C'était la meilleure chose à faire. C'était ma dernière année de lycée et je voulais fréquenter une bonne université l'an prochain. Mes notes étaient potables en général, sauf en maths où j'étais plus que nulle. J'ai commencé à ne rien comprendre aux calculs dès l'âge de dix ans. Je m'obligerais donc à étudier à chaque soir de la semaine. Le week-end, je pourrais venir voir Jake pendant la journée et retourner à mes devoirs. Je n'avais pas tellement le choix. C'était ça ou regarder la pluie tomber.

- Vos fiancés ne s'ennuieront pas de vous? railla l'Indien.
- Non, rétorqua Claire sur le même ton. Surtout qu'ils n'existent pas.

Nous rîmes encore et je réalisai que je m'étais pas amusée autant depuis longtemps.
La journée passa tellement vite que j'en oubliai le temps. Nous fîmes une promenade sur la plage et ensuite, Billy nous avait préparé des sandwiches délicieux. Nous passâmes l'après-midi à traîner dans le garage où Jacob retapait des vieilles voitures et dans les routes de terre de la réserve. Le soleil faiblit rapidement – trop rapidement. Nous devions rentrer.

- Revenez bientôt, nous somma Jacob.
- On jouera aux pirates, la prochaine fois? Demandai-je, moqueuse.
- Oui, évidemment, répliqua t'il. On jouera à tout ce que vous voulez.

Après les adieux, Claire et moi fîmes le chemin à l'envers. En arrivant chez nous, nous fûmes surprises de voir que nos parents n'étaient pas là. Claire écouta les messages sur le répondeur.

"Salut les filles", disait mon père. "Carlisle n'est pas là aujourd'hui, donc j'ai plus de travail et votre mère aussi. Vous pouvez commander une pizza pour le dîner. Faites attention à vous, bonne soirée".

Ce genre de situations arrivait souvent, à Phoenix. Parfois nos parents restaient toute la nuit à l'hôpital et ne rentraient qu'à l'aube. C'était normal. Mais à Forks, la clinique n'était jamais bondée, enfin, sauf quand Carlisle s'absentait pendant quelques jours, ce qui était arrivé une fois depuis que nous étions ici. Je me souvenais que Dylan vantait beaucoup les talents de médecin de cet homme.
La pizza fût commandée. Ni moi ni Claire n'avait envie de cuisiner, ce soir. Mais après avoir mangé, nous fîmes l'effort de nettoyer un peu la maison. Une fois nos parents rentrés, je pus m'éclipser dans ma chambre et méditer sur la rentrée qui approchait très vite. Trop vite, même.


Dernière édition par Mariah le 15th Novembre 2008, 4:07 pm, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime18th Août 2008, 12:31 pm

Doooh malade j'adooore <333
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MessageSujet: Re: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime18th Août 2008, 8:01 pm

C'est trop bon!!!!
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MessageSujet: Re: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime111th Août 2008, 10:31 am

Mercii les filles!



Chapitre 2
Entre la cantine et l'algèbre…

Nous y voilà. Moi et ma sœur étions dans le parking du lycée de Forks. Je faisais de gros efforts pour ne pas laisser paraître mon anxiété : je ne voulais surtout pas la transmettre à Claire. C'était inutile de l'embêter encore plus. J'attrapai mon sac et en extirpai mon horaire. C'était déprimant. De la gym dès la première journée. Claire et moi nous séparâmes à l'entrée. J'essayai de comprendre le système de locaux ici mais dû tout de même demander à un professeur où se trouvait ma classe d'anglais.
J'arrivai presque en retard, mais malgré le fait que ce ne fût pas le cas, mon entrée fût remarquée. Je me dis qu'ils n'étaient pas habitués à voir du monde, ici. Mike se trouvait au fond de la classe et m'adressa un signe de la main. En rougissant un peu, je m'approchai de lui et m'assis à la place qu'il m'avait réservée.

- C'est ma cousine, dit il aux gens autour. Mariah, je te présente Angela, Niky, Brendon et finalement, Ben.

Je souris, intimidée. Le professeur demanda le silence et le cours commença. Je regardai autour de moi après quelques minutes pour remarquer que quelqu'un s'était assis au bureau d'à côté.
Ce gars là n'était pas comme les autres et je sus immédiatement qu'il devait être bizarrement considéré dans ce lycée de nuls. Premièrement, ses vêtements n'étaient pas à la mode. Ils étaient modernes, peut-être même trop. Un peu comme s'il s'habillait avec les vêtements de la mode prochaine. Ensuite, sa peau était encore plus pâle que la mienne, ce que je n'avais jamais vu auparavant. Je savais qu'à Forks, il était inutile d'espérer prendre des couleurs. Il se tourna vers moi en voyant que je le regardais et je rougis stupidement. Ses traits étaient élégants, ça en était presque douloureux. Il était beau, mais pas d'une façon normale. Sa beauté restait irréelle.
Je me forçai à détourner le regard et me concentrer sur ce que le prof disait et ne me rendit même pas compte que la cloche sonna. Je sortis tard de la salle, encore plongée dans mes pensées. Je discutai avec Claire mais nous décidâmes de ne pas perdre de temps pour trouver nos classes respectives.
Le cours d'histoire se passa de la même façon. Le professeur nous expliqua la matière que nous étudierons cette année, Mike me présenta quelques autres personnes de son cercle d'amis, et l'autre garçon bizarre attirait mon attention. Je me surpris à souhaiter qu'il ne soit pas dans toutes mes classes, sinon, je n'arriverais pas à avoir une bonne moyenne, c'était certain.

Ce midi là, Mike nous invita moi et Claire à manger avec lui. Niky et Angela se joignirent à nous. Je mastiquais mon sandwich en écoutant Claire raconter ses cours quand je les vis arriver.
Un petit groupe de personne entra dans la cantine. Le gars de mes cours d'anglais et d'histoire était parmi eux. Les autres étaient aussi beaux que lui. Ils se ressemblaient tous sur certains points, leur beauté et leur pâleur, mais ils étaient tous différents à la fois.

- Qui sont ces gens? demandai-je à Mike.
- Oh, eux, fit-il avec une moue dégoûtée. Les Cullen. Ton père travaille avec le leur, tu sais?
- Carlisle? m'étonnai-je. Il est bien trop jeune pour avoir autant d'enfants de cet âge-là.
- Ce ne sont pas ses vrais enfants, répondit Niky à la place de Mike car ce dernier avait la bouche pleine. Ils sont une famille d'accueil, tu vois. Adoptés. Mais ne t'approche pas trop. Ils sont bizarres.

J'échangeai un regard avec Claire. Elle non plus ne pouvait s'empêcher d'observer les Cullen. Par contre, les autres élèves ne semblaient pas aussi passionnés que nous.

- Ils sont méchants? demandai-je en voyant que la petite famille ne parlait à personne et ne regardait personne.
- Non, rétorqua Mike. C'est juste qu'ils nous ignorent, et c'est tellement mieux. On s'ignore mutuellement. Depuis toujours.

Comment pouvait-on ignorer des êtres aussi… parfaits? Car c'était ce que les Cullen étaient : parfaits. De leur beauté jusqu'à leurs gestes, rien ne clochait. Tout était gracieux.

- Le grand, là, expliqua Mike. C'est Emmett. La fille à côté, la blonde, c'est Rosalie. À côté, tu as une fille aux cheveux longs et châtains, c'est Claudèle. Ensuite, le blond, c'est Jasper. L'autre grand, c'est Ryan. Celui d'à côté, il est assis à côté de toi en anglais, c'est Edward. La fille aux cheveux courts c'est Alice. Et finalement, le dernier aux cheveux courts, c'est Jonathan.

J'hochai la tête. J'aurais voulu être extravertie. Si ça avait été le cas, j'aurais essayé d'entamer une conversation avec les Cullen.
Ils ne mangeaient pas : ils se contentaient de se trouver dans la cantine. De mon côté, je mangeai lentement et je n'avais même pas terminé mon dessert quand on dut retourner en classe. Je me traînai derrière Mike péniblement, sans grande envie d'aller en maths. Je prévoyais un atroce mal de tête à la sortie de cette salle.
Il s'empressa de s'asseoir avec Brendon, me laissant seule à une table. Je déposai mon sac sur la chaise vide à côté de moi et pris bien soin d'étaler tous mes cahiers sur la table. Je n'avais pas envie qu'on s'assoit avec moi. Pas en maths. Pas des inconnus en maths, non.
Je plongeai tout de suite dans mon cahier pour voir à quel point j'aurais des mauvaises notes, cette année. Comment osaient-ils nous faire commencer par de l'algèbre? Ils voulaient notre mort, ou quoi?
J'allais déchirer mon cahier quand quelqu'un se racla la gorge près de moi. Je levai la tête : c'était Edward Cullen. Mes joues décidèrent qu'il était temps de virer au rouge.

- Je peux m'asseoir? me demanda t'il poliment. Mon frère a pris la dernière place.

Il pointa la table de devant où Ryan s'était confortablement installé. Ils se lancèrent un sourire narquois pendant que je ramassais mes affaires. La voix d'Edward m'avait profondément remuée. Je résistai à l'envie de lui demander s'il chantait dans un groupe ou quelque chose du genre. Je vis Mike me jeter un regard noir, imité par Brendon. Assises en avant d'eux, Niky et Lauren me regardaient, visiblement jalouses. Tant pis pour elles.

- Je suis désolé, me dit Edward en prenant place. Ryan aime avoir de l'espace.

Je ne dis rien, je ne savais pas quoi répondre de toute façon. Heureusement, le professeur se mit à parler. J'avais prévu une migraine? Finalement, ma tête me sembla sur le point d'exploser. Il avait déjà commencé à expliquer les règles de bases de l'algèbre et voulait que nous fassions les premiers exercices pour voir où nous en étions.
J'en étais qu'au troisième exercice et Edward avait déjà fini. Il me sourit.

- Tu as de la difficulté? comprit-il.

Le professeur, qui ne semblait pas surpris des capacités de mon compagnon de table, s'approcha.

- Cullen, pourriez-vous aider miss Newton? demanda t'il, voyant que je désespérais devant mon cahier.

Edward hocha la tête et sourit.

- Je m'appelle Edward, me dit-il inutilement.
- Mariah.

Il sourit encore. Ses dents étaient encore plus blanches que sa peau.

- Qu'est-ce qui te pose problème, dans l'algèbre? me demanda t'il.
- Je dirais… l'ensemble.

Il rit et tenta de m'expliquer quelque chose. En vain. Jamais je n'arriverais à quoi que ce soit. Mais il ne s'avoua pas vaincu. Il fit du mieux qu'il put jusqu'au son de la cloche. Ensuite, il s'excusa de n'avoir pu rien faire et repartit, accompagné de son frère. Je traînai en ramassant mes affaires, et Niky et Angela s'approchèrent de moi.

- Wow, jamais Edward n'a aidé personne! s'exclama Niky. Habituellement, lui et son frère s'asseyent au fond sans parler à personne. Ryan est encore plus asocial que les autres. Mais là, il a souri!

Je ne relevai pas. Au fond, c'était normal qu'Edward m'adresse la parole à moi, car au départ, je n'avais rien contre lui ou sa famille. Les autres, par contre, le regardent avec hostilité. Après tout, moi non plus, je n'aurais pas envie de leur parler s'ils me prenaient pour une bête de cirque. Je saluai les filles et alla à ma case pour ensuite directement me diriger vers les vestiaires. J'étais encore plus nulle en gym qu'en maths – si c'était possible. Mais là, ça ne relevait pas de mes capacités. Je détestais le sport sous toutes ses formes.
J'enfilai mes shorts et mon t-shirt si lentement que je n'entrai pas la première dans le gymnase. Il y avait Mike (je soupirai en réalisant qu'il serait probablement dans tous mes cours) et Angela. Elle me sourit en me voyant arriver et me fit signe d'approcher.

- On joue au basket! m'annonça t'elle comme si c'était une bonne nouvelle.

Mike éclata de rire.

- Attends de voir les talents sportifs de ma cousine! promit-il. C'est… étonnant.

Je respirai profondément et me résignai à passer une heure atroce. J'espérais seulement qu'Angela serait moins cruelle que Mike.
La cloche sonna et le prof fit les équipes lui-même. Je le remerciai intérieurement, sinon, j'aurais été choisie la dernière assurément. C'est donc ainsi que je me retrouvai dans l'équipe d'Angela, Jessica Stanley, Lauren Mallory, Eric Yorkie et Ryan Cullen. J'observai ce dernier. Ses yeux étaient sombres. Il ne semblait ni ennuyé ni amusé. Il était là parce que c'était l'école et que c'était obligatoire.
Nous jouions contre l'équipe de Mike et finalement, ce ne fut pas si pénible. En plus, nous gagnâmes. Beaucoup grâce à Ryan qui se déplaçait rapidement et ne laissait personne l'approcher. J'eus droit à une passe de la part d'Angela une fois pendant la partie. Ne sachant pas trop quoi faire, je répondis au petit geste subtil de Ryan qui signifiait que je pouvais lui lancer le ballon. Soulagée de cette libération, je m'exécutai. Il compta le panier de la victoire et Mike retourna aux vestiaires, renfrogné. Angela me félicita pour ma passe qui avait contribué à notre victoire.
Angela était gentille, je savais que je m'entendrais bien avec elle. Elle semblait ne juger personne et aimer tout le monde. Elle me donna même son numéro de téléphone, au cas où je voudrais de l'aide pour le devoir de maths, ce soir. Je me rhabillai et sortis dehors. Claire m'attendait déjà devant la voiture.

- Et puis, gym, c'était comment? s'informa t'elle.
- Je n'ai eu qu'à jouer un rôle secondaire, c'était moins pénible comme ça, répliquai-je en m'installant derrière le volant. Et toi? Tu as rencontré des gens?
- Oui. En biologie! Tu sais, Claudèle Cullen. Elle s'est assise avec moi et on a travaillé ensemble. Ils sont gentils. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde les déteste.

Je m'interdis de songer à Edward et son frère. Edward était gentil, oui. Ryan, lui, l'était peut-être également, mais il ne disait pas un mot, c'était donc difficile à deviner.

- Il va falloir que tu fasses mon devoir de maths… couinai-je.

Elle avait toujours été plus douée que moi, malgré le fait qu'elle était plus jeune. J'oserais dire que les sciences et les maths étaient sa force. Sauf qu'elle avait d'aussi bonnes notes en géographie, histoire ou anglais. Claire avait hérité de l'intelligence de notre père et moi, il ne m'était resté que la passion de la littérature et du théâtre.

- Pas de problème, répondit Claire. C'est quoi?
- De l'algèbre. Edward a bien essayé de m'expliquer, je n'ai rien capté. Il n'a pas semblé vouloir le faire à ma place. Mais toi, tu es ma petite sœur chérie, tu vas bien le faire pour moi!

Elle sourit et nous arrivâmes à la maison. Je me garai et réalisai que mes parents n'étaient pas rentrés. Je préparai le dîner pendant que ma sœur s'occupait de mes maths. La petite routine revenait tranquillement. Mais à quelque part, je savais que cette année serait spéciale.
Sophia et Dylan furent de retour alors que nous mangions notre dessert. Ils s'assoyèrent avec nous et nous discutâmes de nos journées respectives. Ma mère sembla contente que je m'entende bien avec Angela et me proposa de l'inviter ce week-end. Je ne voulais pas forcer les choses, après tout, on avait fait connaissance le jour même. Je fis la vaisselle avec Dylan et montai directement à ma chambre. Le devoir d'anglais fut une vraie blague, j'eus fini en moins de dix minutes. Je passai un coup de fil à Jacob. On ne parla pas très longtemps, il était avec son amie Marie, une copine du lycée de La Push. Il me proposa tout de même de passer le voir dès le lendemain si j'avais le temps, et m'obligea à traîner Claire avec moi. Je souris, le saluai et raccrochai.
Une journée était passée. Elle avait eu ses hauts et ses bas. J'avais au moins l'espoir de ne pas me sentir seule pendant un an. Je m'endormis tôt.
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MessageSujet: Re: Only A Vampire Can Love Forever   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime112th Août 2008, 12:15 am

C'est booooon Smile
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Mariah
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Citation : Ben oui j'aime le cul de Ryan. :) Mais tout le reste aussi, hein.
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MessageSujet: PLAYLIST   Only A Vampire Can Love Forever Icon_minitime113th Août 2008, 10:52 am

Why does it always rain on me? - Travis

I can't sleep tonight
Everybody saying everything's alright
Still I can't close my eyes
I'm seeing a tunnel at the end of all these lights

The Man Who
Sunny days
Where have you gone?
I get the strangest feeling you belong
Why does it always rain on me?
Is it because I lied when I was seventeen?
Why does it always rain on me?
Even when the sun is shining
I can't avoid the lightning

I can't stand myself
I'm being held up by an invisible man
Still life on a shelf when
I got my mind on something else

Sunny days
Where have you gone?
I get the strangest feeling you belong
Why does it always rain on me?
Is it because I lied when I was seventeen?
Why does it always rain on me?
Even when the sun is shining
I can't avoid the lightning

Oh, where did the blue skies go?
And why is it raining so?
It's so cold
I can't sleep tonight
Everybody's saying everything's all right
Still I can't close my eyes
I'm seeing a tunnel at the end of the lights

Sunny days
Where have you gone?
I get the strangest feeling you belong
Why does it always rain on me?
Is it because I lied when I was seventeen?
Even when the sun is shining
I can't avoid the lightning
Oh, where did the blue skies go?
And why is it raining so?
It's so cold
Why does it always rain on me?
Why does it always rain on....
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